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vendredi 24 avril 2015

La représentation de la forêt à travers le film " Le projet Blair Witch "

Dans le film Le projet de Blair Witch, la forêt est filmée en noir et blanc et aussi en couleur. La totalité du film se passe dans la forêt, qui parait comme un labyrinthe, une prison dont les trois protagonistes ne semblent pas arriver à se sortir. Plus les personnages s'engouffrent dans la forêt, plus leur angoisse grandit. Plus ils se perdent, plus leurs folies gagnent du terrain. Ils tournent en rond, perdent leurs repèrent et perdent au même moment la tête et la notion du réelle. La forêt semble comme humanisée, vivante, ou sous le contrôle de cette soi-disant sorcière de Blair qui enferme tous ceux qui se trouvent sur son territoire.


La forêt est filmée avec des gros plans, essentiellement sur les feuilles mortes, les branches et les tronc d'arbres qui peuvent donner un sensation d'oppression car on ne peut visualiser l'horizon et chercher un échappatoire à cette traque. De plus le personnage d'Heather filme la cime des arbres qui provoque, là encore, une sensation d’emprisonnement. Les branches forment des barreaux mais qui laisse entrevoir le ciel, qui peut faire penser à la liberté, à la vie.

Dans une des scènes du film, on peut voir des idoles vaudou faites des morceaux de branches et suspendues aux arbres. Quand nous avons montré cette scène à Bae Bien-U, il nous a dit que cette forme d'art lui avait fait penser à l'artiste Richard Long qui utilise des matériaux bruts (comme la pierre) sans les transformer.



Le spectateur reste perplexe quant à si l'histoire est réelle ou non. Les jeux de la caméra embrouille le spectateur qui perd lui aussi ses repères, il est à son tour plongé dans l'histoire avec les personnages. Il se créer alors un lien entre personnages et spectateurs. Le spectateur partage donc les angoisses et les préoccupations des personnages. Le spectateur ne voit que ce que voient les personnages, la suggestion de la sorcière, à travers les objets qu'elle utilise, la sorcière crée alors une tension qui se propage du personnage au spectateur.


Art history of Korea








The most ancients paintings discoveries are in the south of North Korea in Goguryeo 's tombs ( also named Koguryo) which were built between 37 before C and 668.
Popular art
 Bhouddism took a great part in the creation of Korean art. Chinese culture also influenced Korean art a lot. Mural Paintings realized by the monks constitutes a beautiful testimony in the temples.
Choson's arts
Then, because of some political events, popular paintings appeared and were called« Minhwa ».
Danwom

( Jeong Seon, Danwom, Hyewon and Kang sehwang are the most famous artist from this time).
Kang Sehwang

Hyewon

 So there were two types of paintings : Traditional painting which mixed the classic painting ( fine lines, bright colors) the academic painting and the bhouddist painting.

 The other type of painting is Popular painting ( the geometrisation of the forms and bright colors)

Calligraphy (butgeulsi) was indissociable from painting. It was an art realized by men of letters and it needed many trainings during many years.
Chusa's Calligraphy

 Finally, The mask was a very interesting plastic art because of the face's originality.
Korean mask

jeudi 23 avril 2015

Histoire de l'Art Coréen

Les peintures les plus anciennes découvertes à ce jour se trouvent au sud de la Corée du Nord dans les tombes de Goguryeo ( également appelées Koguryo) qui furent édifiées entre 37 avant J.C et 668 après J.C.

peinture murale dans l'une des tombes de Goguryeo

Ces peintures murales constituent un remarquable témoignage de la vie quotidienne dans le royaume de Koguryo, l'un des plus puissants d’Extrême-Orient du IIIe siècle avant J.C jusqu'au VII après J.C. Ces fresques aux traits dynamiques, très colorées, montrent également la mythologie de l'époque et l'influence de l'école Chinoise du Nord sur l'art Coréen.

De -37 à 668 après J.C sous la dynastie Goryeo de nombreuses peintures furent produites dans le cadre du bouddhisme. Connue pour leur grande beauté ces peintures spirituellement fortes expriment l'importance de la peinture bouddhique et encore une fois la forte influence Chinoise sur l'Art Coréen.

période Goryeo


 La période Koryo ( 918/1392) apporte également son lot de changements tant au niveau du sujet pictural traité que par les techniques et les styles utilisés.


"Le Minhwa"

Période Choson

 Ainsi deux écoles de pensée ( en peinture ) apparaissent : l'une est constituée d'artistes professionnels, l'autre d'aristocrates et de lettrés. Cette séparation en deux écoles se renforcera durant la période Choson ( 1392/1910) du fait du développement de la peinture populaire appelée « Minhwa ».

Durant la période de Joseon de 1392 à 1910, le confucianisme supplante le bouddhisme sans pourtant le faire disparaître car il reste apprécié pour sa simplicité. La peinture devient plus réaliste et un style de peinture de paysage nationale apparaît « la vraie vue » qui reproduit exactement une location particulière sans idéalisation. On peut citer comme artistes représentatifs de cette période :
- Ahn Gyeon, peintre de la cour (XVes) : « voyage de rêve au pays des fleurs de pêchers ».
 -Kang Huian, peintre, calligraphe et poète ( XVes)
 -Shin Saimdang, poétesse, peintre et calligraphe ( 1504-1551)

C'est à la fin de cette période que la peinture Coréenne se détache de celle de la Chine pour des raisons politiques entre autre. Nous pouvons citer comme artistes majeurs de cette époque :

 - Jeong Seon ( 1676-1759) peintre lettré célèbre pour ses paysages des montagnes de diamants.

"Les montagnes de diamants"

-Yun Du -Seo ( 1668-1715) portraitiste.
- Kang Sehwang (1713-1791) peintre, calligraphe et critique d'art.

Kang Sehwang



- Danwom (1745-1806) de son vrai nom Kim Hong-Do est connu pour ses scènes très colorées représentant la vie quotidienne des gens de classe populaire. Il utilisait une palette de blancs, bleus et verts qui apportaient un réalisme photographique à ses œuvres.


Danwom
 


-Hyewon ( 1758- après 1813) dont le vrai nom est Shin Yun-Bok était un peintre de la cour rendu célèbre par la puissance de ses rouges et de ses bleus ainsi que pour ses montagnes grisâtres.


"La danse de l'épée" de Hyewon
 

- Jang Seung-Eop ( 1843-1897) plus connu sous son nom d'artiste Owon était l'un des trois Won de la dynastie Joseon. Ainsi, deux genres de peinture se détachent .

La peinture traditionnelle qui est constituée de trois sous-genres :
 - la peinture classique qui est le courant principal, fortement influencé par les écoles Chinoises du Nord et du Sud. L'école du Nord est celle des peintres professionnels à la recherche de réalisme dans leurs œuvres aux traits fins et aux couleurs vives. L'école du Sud est celle des lettrés. Cette peinture monochrome se distingue par la rapidité d’exécution, la variation d'épaisseur du trait et par les variations uniques apportées par les nuances infinies de l'encre de Chine. Le thème principal abordé est le paysage de montagne et d'eau. La peinture classique reprend notamment des thèmes appréciées de la peinture chinoise comme le « Sagunja » donc « les quatre plantes du lettré » c'est à dire les orchidées, les pruniers, les chrysanthèmes et les bambous.

- La peinture académique est réalisée par les artistes professionnels du bureau de peinture ( appelé « Towhaso ») qui est une institution gouvernementale créé au 14ème siècle influencée par l'école Chinoise du Nord. La plupart de ces œuvres sont des commandes destinées à la cour et dont les thèmes principaux sont les portraits de la famille royale, des lettrés, des moines, des peintures réalisées à l'occasion de grands événements royaux et des scènes de cérémonies royales inspirées de la cour de Chine. La peinture de mœurs apparaît au 18ème siècle à travers des artistes comme Kim Hong-Do qui montre « la vie simple du peuple coréen ».

- La peinture Bouddhique est utilisé comme ornementation dans les temples, C'est un art sacré dont les œuvres sont en grandes majorités réalisées par les moines eux-même.
Ainsi, les principaux thèmes sont la représentation de Bouddha Shakyamuni ( fondateur du bouddhisme ) et Amitabha ( qui règne sur «  la Terre Pure Occidentale de la Béatitude ») ainsi que le Bodhisattva ( le Bouddha qui existe avant que celui-ci n'ai atteint l'éveil)

 - enfin, la peinture Populaire ( le Minwha ) qui se caractérise par son utilisation atypique des couleurs ( les couleurs vives étant privilégiées ), son emploi de l'espace ( pas de perspective) et sa stylisation et géométrisation des formes ( objets aplatis pour représenter toutes les faces, traits délimitant les dessins de manière forte).


Calligraphie de Chusa

 La calligraphie ( « butgeulsi ») est indissociable de la peinture coréenne. En effet, cet art de l'écriture était pratiqué par tous les lettrés de Joseon et cela demandait « des années de pratique pour rendre l'écriture artistique et expressive ». L'encre chinoise étant ineffaçable il fallait une grande concentration pour pouvoir tracer un seul trait sans ruptures. « Les peintres calligraphiaient sur leurs toiles, un poème de quelques vers qu'ils avaient rédigé d'après leur peinture ou le paysage qui l'avait inspiré ». ces peintres étaient donc poètes et calligraphes comme Chusa de son vrai nom Kim Jeong-Hui qui inventa son propre style calligraphique «  le chusache » au XIXème siècle.

De tous les Arts plastiques Coréens le plus atypique reste le masque. Utilisé pour repousser les esprits malveillants, pour se remémorer les morts (en le posant sur le visage du défunts) , pour impressionner l'adversaire pendant les combats ou tout simplement pour divertir, le masque représente la vision des coréens sur leur monde . Les traits sont exagérés et le visage est de forme variable, souvent bizarre ( bosses, rides etc .).
 Les personnages les plus connus sont :
 - « Chui-Ba-Li », C'est un gendarme à la tête orange avec de nombreuses rides sur les joues, aux cheveux blonds ondulés qui porte le Gonjang ( bâton traditionnel utilisé pour punir quelqu'un).
 -  « Mal Ttouk-i », serviteur d'un « Yang-Ban » ( noble d'autrefois en Corée), il a le visage orange parsemé de points blancs et noirs, de profondes rides tordues sur le front et porte toujours une Hache et un fouet.
-  « M i Yal Hal Mi », C'est une grand-mère au visage noir rempli de points blancs avec une petite bosse sur la joue gauche et une bouche rouge inclinée un peu tordue. Elle est vêtu d'une robe traditionnelle et porte un bâton de bois.
bibliographie : "le petit futé " :carnet de voyage sur la Corée du Sud  .
Chui-Ba-li
Mal Ttouk-i

Mi Yal Hal Mi


Le Lundi au soleil, c'est une chose qu'on aura eue !



Une journée intense et studieuse nous attendait ce Lundi 20 Avril. La matinée, nous fûmes accueillis dans une salle du château, où Monsieur Mercoyrol, responsable de la programmation culturelle de Chambord, nous expliqua la politique du Domaine vis-à-vis de la création artistique contemporaine.



Puis, Bae Bien-U nous a montré son travail, surtout ses photographies de Chambord, de l'Alhambra, de Tahiti et de Calédonie.



L'après-midi, nous sommes partis en forêt, observer la végétation et nous laisser surprendre par une horde de sangliers traversant à toute allure un chemin que nous allions emprunter.

 








Nous avons rapporté des centaines de photos, qui nous ont permis de faire le point sur les caractéristiques plastiques de la représentation des arbres, de la forêt et de l'espace.

Quand la culture coréenne rencontre le paysage européen à Chambord

Évolution de la vision de l'art à Chambord

Château de Chambord



François Ier


Le château de Chambord est l'un des plus connu du Val de Loire (Centre, France). Construit sur les terres de Sologne en 1516, sous l'ordre du roi François Ier en l'honneur de sa gloire. Ce château a accueilli de nombreux architectes dont Leon Battista Alberti, Domenico Bernabei da Cortona et probablement Leonardo da Vinci. La bâtisse fut reléguée à plusieurs rois de France au fil des siècles. A présent il est inscrit au patrimoine mondial de L'UNESCO et accueille des millions de visiteurs chaque année.








Leonardo da Vinci
François Ier montre bien son goût pour les arts et l'architecture comme par exemple, le plan du château en carré qui reprend celui des châteaux médiévaux. Il intègre l'influence et le style de l'architecture de la Renaissance italienne. Il commande de nombreuses œuvres destinées à glorifier son règne. Il fait également venir en France des artistes renommés (Léonard de Vinci, les peintres Rosso Fiorentino et Le Primatice pour le château de Vaux le Vicomte, l’orfèvre Benvenuto Cellini et Pierre l’Arétin). Aujourd'hui, ce sont les responsables du château qui exposent différentes œuvres et artistes au sein du château pour des expositions temporaires. Trois domaines se distinguent : la musique, les beaux-arts et l'architecture. Voulant être un château toujours actuel il suit l'évolution artistique et les différents courants du XXIème siècle, Chambord s'offre une nouvelle jeunesse en s'appropriant le domaine artistique.


Bae Bien-U 


Le domaine a accueilli le plus grand photographe coréen d'aujourd'hui Bae Bien-U, pour un projet singulier: photographier la forêt du domaine au fil d'une année. Ce projet aboutira sur une exposition en automne 2015. 

(voir l’interview de Bae Bien-U faite par Salomé  Turpin, Loan Buraud, Julie Vigue, Mathilde Bourhis)



Chambord, un point culturel surprenant


Le château, comme nous l'avons dit précédemment, accueille de nombreux artistes et expositions de tout bords, ainsi que des spectacles et concerts.

Concernant le domaine de la musique, plusieurs artistes contemporains ont été invités. Tel que Olivier Baumont qui a achevé l’écriture d’un ouvrage sur la musique au XVIIIème siècle dans les Mémoires du duc de Saint Simon. Ce travail inédit a été présenté lors d'une rencontre avec celui-ci, le vendredi 30 mai 2014. De plus, sera présenté le 21 Juin 2015 à 20h, la 10éme édition de la Fête de la Musique.
Affiche de la Fête de la Musique édition 2014
Pour ce qui est du spectacle, deux représentations du Bourgeois Gentilhomme de près de trois heures, qui réunit sur scène douze comédiens, six musiciens, trois danseurs et trois chanteurs, sera exceptionnellement donné devant la façade principale du château le 22 et 23 mai 2015.


Photographie du spectacle du "Bourgeois Gentilhomme"

Du coté des expositions, l'artiste Guillaume Bruère présentera du 12 avril au 30 août ses œuvres à l'occasion du 500éme anniversaire du couronnement du roi François IerIl exposera des portraits expressifs et des sculptures du puissant souverain. Bruère reprend des anciens portraits de l’époque et retravaille ceux-ci de manière à ce qu'ils soient plus contemporains et dynamiques.

Guillaume Bruère 
Passons maintenant à Bae Bien-U. Cet artiste d'origine Coréenne s'est rendu au château le temps d'une année. Il est considéré comme LE plus grand des photographes coréens d’aujourd’hui. Invité par les responsables du château, il accepta l’invitation avec enthousiasme trouvant le domaine attrayant. Il photographiera au fil de l'année, à toutes les saisons, la forêt de Chambord. Ayant déjà photographié l'Alhambra en Andalousie (Espagne), des paysages asiatiques et volcaniques, il vient désormais photographier la forêt de Sologne. Ces photos très expressives et captivantes, seront présentées pour mettre un terme à ce grand projet par une exposition qui se déroulera du 27 Septembre 2015 au 10 avril 2016 au 2éme étage du château.

Photographie prise par Bae Bien-U
Comme nous l'avons abordé dans la première partie, le château de Chambord est un style architectural de Renaissance italienne. Cependant les actuels responsables du château ont décidé d'exposer et montrer l'art de notre ère qui contraste fortement avec l'ambiance et l'histoire du lieu. C'est ainsi que deux mouvements artistiques, de siècles différents, et de cultures différentes se croisent et fusionnent pour donner un mélange saisissant. Il est aussi possible que Bae Bien-U soit venu pour les forêt de pins, qui sont chez eux sacrés, et qui sont situés au sud de la péninsule coréenne. Ses photos se caractérisent par la beauté dévoilée du monde sans êtres humains. L'artiste utilise des vues panoramiques en noir et blanc et parvient à dégager une part de silence qui transforme le paysage en espace de méditation. 


Lola Coudray et Léa Blanco


























Au coeur de l'exposition Windscape



Dans cette vidéo, nous voyons le photographe Bae Bien U discuter de son exposition Windscape. Il explique et commente ses oeuvres, son attachement pour son pays natal, et comment il en est venu à cette technique de travail.

Sa passion pour la représentation de la nature découle de sa ville natale, Yeosu, qui se situe au bord de l'eau. Petit, il avait pour habitude de dessiner les paysages. Il trouva cependant sa vocation dans la photographie, un de ses amis le poussant dans cette voie, lui affirmant qu'il avait un talent pour cet art .

Il déclare même que dans ses années d'études, en école d'art, il n'était pas un très bon élève, et obtenait des D quand ses camarades obtenaient des A.

A trente ans, il visite le monde, et découvre les peinture de van Gogh. C'est la révélation: l'art n'est pas seulement technique, il s'agit d'un ressenti avant tout.

Il explique sa volonté de faire une exposition basée sur le vent, l'un des plus important éléments selon lui, si ce n'est le plus fascinant, par le désir de prouver qu'il a la capacité de photographier et de mettre en valeur d'autres milieux dans son art. Il n'est pas seulement "Mr Pin".

Quant à sa technique,  il avoue travailler avec les anciennes technologies, sans utiliser le digital. Il aime l'argentique pour ses photos, car il trouve la qualité des photos meilleures.

Retrouvez bae Bien U dans cette vidéo interview exclusive, et voyagez jusqu'à Jeju Island !

In this video, we can see the Corean photographer Bae Bien U talking about his Windscape exposition. he explains and comment his works, his attachment for his native country, and how he managed to improve his technics. 

His passion for representing nature comes from his native town, Yeosu, near by the sea. As a little boy, he used to draw landscapes. however, he found his path in photography, one of his friend pushing him towards this road, telling him he had a true talent. 

At 30 years old, while travelling the world, he discovered Van Gogh,'s paintings. It has been a revelation. Art isn't about techncs, it is about the feeling above all. 

He explains his will to do an exhibition based on the wind, one of the most important element according to him, if not the most fascinating, to prove his ability to take photos and show other backgrounds in his art. That he is not only " Mister Pine Tree" 

About his technic, he confesses working with former technologies, without using the digital. Bae likes the argentic for his photos, because he finds the qualtity of the photos better. 
Meet Bae Bien U in this excluisve intrview, and travel to Jeju Island ! 

Julie Viguié et Mathilde Bourhis

When the Korean culture meet the European landscape in Chambord


The Evolution of  the vision of art in Chambord


The castle of Chambord



François Ier


The castle of Chambord is one of the most famous in the Loire Valley (Center, France). Built on the lands of Sologne in 1516, under François Ier orders and in honour of his glory. This castle welcomed many architects: Leon Battista Alberti, Domenico Bernabei da Cortona and probably Leonardo da Vinci, . The building belonged to several kings through centuries. The castle is now part of the World Heritage of UNESCO and welcomes million of visitors every year.







Leonardo di Vinci
François Ier showed his taste for art and architecture. The plan of the castle itself, forms a square like medieval castles, but it also integrates the influence and the style of the architecture of the Italian Renaissance. He ordered many works of art in order to praise his reign. He also invited some famous artists (Leonardo da Vinci, the painters Rosso Fiorentino and The Primatice for Vaux le Vicomte castle, the silversmith Benvenuto Cellini and Pierre the Aretin). Nowadays, the managers of the castle expose different works and artists for temporary exhibitions. They follow the artistic evolution and the different trends of the XXIst century. It's kind of a renewal for the castle of Chambord.





Bae Bien-U

Chambord has hosted the most famous Korean photographer of today Bae Bien-U, for a singular project. Photographing the domain forest over a year. This project will end up in an exhibition in autumn 2015. (Have a look at the interview of Bae bien-U made by Salomé Turpin, Loan Buraud, Julie Vigué and Mathilde Bourhis)


Chambord, a cultural point surprising

The castle, as said previously, hosts many artists, exhibitions, as well as performances and concerts. 

Concerning the field of music, several contemporary artists were invited, such as Olivier Baumont who has completed the writing of a book about music during the XVIIIth century in the memoirs of the duc of  Saint Simon. This original work was presented at a meeting with the latter, on Friday, may 30, 2014. Furthermore,  the castle will host the 10th edition of World Music Day on June 21st , 2015.

Poster of World Music day in Chambord.

As far as shows are concerned, two representations of the Bourgeois Gentilhomme will be performed in front of the castle on may 22nd and 23rd 2015, bringing together 12 comedians, 6 musicians, 3 dancers and 3 singers.

Picture of show of "Bourgeois Gentilhomme"

As far as exhibitions are concerned, the artist Guillaume Bruere will present his works  from April 12 to August 30 on the occasion of the 500 th anniversary of the coronation of King François Ier . His art pictures expressive portraits and sculptures of the powerful sovereign. Bruere works on old portraits to make them more contemporary and dynamic.
Guillaume Bruère

Let's now talk about Bae Bien-U. This Korean artist resided in the castle for a year. He is regarded as the most renowned Korean photographer of today. Invited by the managers of the castle, he accepted the invitation with enthusiasm finding the area attractive. 



He has already and will take pictures of the forest of Chambord during the year. 

Having already been to the Alhambra in Andalusia (Spain), taking pictures of the asian landscapes and volcanoes , he now comes to photograph the Sologne forest. These very expressive and captivating landscapes will be presented to put an end to this great project by an exhibition which will take place from September 27, 2015  April 10, 2016 on the 2nd floor of the castle.
Picture take by Bae Bien-U

The castle of Chambord is an architectural style of Italian Renaissance. However the managers of the castle have decided to exhibit the art of our era which sharply contrast with the atmosphere and the history of the place. This is how two artistic movements, of different centuries, and of different cultures intersect and fuse to give a stunning mix. It is also possible that Bae Bien-U came for the pine trees ,which are sacred in his homeland, and which are situated in the south of the Korean peninsula. His pictures represent the unveiled beauty of the world without human beings. The artist uses panoramic views in black and white and manages to release a share of silence which transformed the landscape in a place of meditation.


Lola Coudray and Léa Blanco